La veille du 1er avril, pendant l’allocution du méprisant de la République, était entérinée la baisse des allocations chômage. Pendant qu’il annonçait de nouvelles mesures coercitives après avoir continué à détruire le système de santé, était sournoisement publié le décret d’application de la « casse »* de l’assurance chômage. Pendant qu’il rassurait le patronat sur le maintien de leurs aides « quoiqu’il en coûte », il s’en prenait aux plus précaires.
Dans la start’up nation, un « pognon de dingue » va à ceux qui en ont déjà : une oligarchie ploutocratique mais aussi les « petits patrons », dans le but d’acheter et de garantir la complicité d’une base plus large, une cohésion de classe contre les pauvres, les exclus, les surnuméraires qui se verront méthodiquement dépouillés afin d’assurer encore plus de profit. Ceux qui prétendent nous gouverner ont bel et bien fait sécession. Macron est bel et bien en guerre. Il mène une lutte de classe, une guerre civile, sociale et culturelle contre le peuple.
Ne confinons pas nos colères. Ne faisons pas taire nos revendications. Entrons en résistance et imaginons une guérilla culturelle pour continuer à les exprimer depuis l’ombre, subrepticement dans l’espace public aussi bien, voir mieux que sur la toile. Imaginons des formes d’intervention. Envahissons les murs de nos slogans les plus inventifs. Visons des lieux symboliques, des lieux de passage. Attaquons le discours dominant. Entravons la destruction des services publics, des assurances chômage, de santé et de retraite, de la biodiversité et du vivant. Sabotons leur Projet au seul service de leurs Profits. Surtout, ne nous avouons pas vaincus dans cette bataille.
ET QUE VIVE LA COMMUNE !
nom véritable de ce que la novlangue néolibérale nomme prudemment « réforme ».
UCL LE PUY EN VELAY