Toutes et tous dans l’action !

Voilà, c’est fait. Une nouvelle fois, « la concertation », annoncée à grand renfort médiatique, a eu lieu. Comme les innombrables réunions qui s’étaient tenues depuis deux ans, celle de mardi 7 janvier n’a servi à rien. La CFDT et l’UNSA ont insisté sur leur demande, qui portent sur une mesure introduite 6 jours après le début de la grève en décembre ; même à cela, qui n’est donc pas le motif initiale de la colère, du refus et de la grève, le gouvernement ne répond pas. L’épreuve de forces continue.

 

A la SNCF et à la RATP, on entame la sixième semaine de grève. Celle-ci existe dans d’autres secteurs, sous des formes variées. Cette semaine, plusieurs professions accentuent la pression, notamment autour de l’appel intersyndical CGT/FO/CGC/Solidaires/FSU, à partir du jeudi 9.

Agir toutes et tous

« Tou·tes ensemble » ne doit pas être qu’un slogan ; il faut le faire, agir tous et toutes, se mettre en grève, débrayer, organiser des réunions entre collègues, s’organiser pour participer au mouvement, dans la durée.

Il ne s’agit pas de soutenir une lutte qui ne serait que celle du personnel SNCF et RATP, mais de prendre part, toutes et tous, à un mouvement national interprofessionnel qui doit nous permettre de gagner le retrait du projet du gouvernement et du patronat, et d’imposer nos bases de discussions : la sécurité sociale, dont les retraites, est l’affaire des travailleurs et des travailleuses qui la financent par leur travail et leurs cotisations ; pas celle des patrons et du gouvernement qui cherchent à l’anéantir ; nous voulons travailler moins longtemps parce que le progrès et les richesses que nous créons le permettent ; il n’y a rien d’inéluctable à ce qu’une petite minorité exploite et dirige l’ensemble de la société. Il y a un lien entre les Gilets jaunes et cette révolte sociale qui continue.

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Auto-organisons nos luttes

Comme toujours, les quelques reculs gouvernementaux (qui ne règlent rien) depuis début décembre sont le fait de la grève. Ce sont les grévistes qui permettront de gagner. Pas mal de politicien-nes courent derrière le mouvement, voulant faire passer l’idée qu’il y a besoin d’elles et eux pour que ça change. Mais le vrai débouché politique, il est dans la victoire de notre classe sociale par l’action directe, dans la mise en avant et la satisfaction de revendications autogestionnaires participant à une rupture avec le système capitaliste, dans l’auto-organisation de la lutte par celles et ceux qui la mène : les grévistes !


 

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