Dans cet appel unitaire publié sur le Bondy Blog, Mediapart et Regards, 40 associations et collectifs, organisations syndicales et politiques, prennent position contre les injustices sociales, les discriminations racistes et les violences policières qui frappent les quartiers populaires. L’Union communiste libertaire (UCL) en est signataire. Continue reading
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L’assassinat de Georges Floyd par un policier a entraîné une large révolte aux États-Unis contre le racisme, un racisme profondément ancré dans la police américaine. En France, les luttes contre l’impunité policières en matière de violence racistes, sont portées depuis de nombreuses années par les proches et les familles de victimes. Pour l’UCL l’heure est à construire l’unité populaire contre le racisme.
« La coordination des organisations proches ou faisant partie du réseau Anarkismo tient à montrer toute sa solidarité au peuple Nord-Américain en lutte. Nous condamnons le meurtre de George Floyd par la police de Minneapolis, marquant un acte raciste de plus au sein de la première puissance impérialiste mondiale. »
L’épidémie de coronavirus a fait plus de 40 000 mort-e-s en Amérique du Sud et aux Caraïbes depuis son commencement selon les derniers décomptes, plaçant l’Amérique Latine comme nouvel épicentre de l’épidémie du Covid-19. Certaines mesures obtenues par la lutte dès les débuts de la crise, comme la mise en place de minimas sociaux, ont aidé à ralentir un peu la propagation de l’épidémie, permettant aux classes populaires d’être un peu moins exposées. Mais jamais elles n’ont été réellement suffisantes, et sans aucunes réponses conséquentes face aux problèmes sanitaires et sociaux des quartiers populaires, ce sont une fois de plus celles et ceux d’en bas qui vont souffrir et être les premières et premier concerné-e-s par les pertes dues au virus.
Loin de l’appel d’Emmanuel Macron à « se réinventer », on peut dire par avance que le Ségur de la santé n’inventera pas grand-chose. Toujours cette vieille méthode politicienne qui consiste à annoncer une « grande concertation nationale »… tout en en fixant par avance les résultats ! Ceux-ci se situeront dans le droit fil du « monde d’avant » : peu d’investissements, mais la poursuite de la casse néolibérale de notre système de santé. Il est temps de se le réapproprier et de le placer hors de la loi du marché.
Le 13 mai 2020, l’Assemblée nationale a finalement adopté la loi Haine, aussi connue sous le nom de loi Avia, du nom de sa rapportrice, la députée LREM Laetitia Avia. Il est bien évident que cette loi rejoindra l’arsenal des lois antiterroristes qui tôt ou tard sont utilisées pour museler l’opposition politique et les mouvements sociaux.
Même si beaucoup d’associations LGBTI continuent à offrir une ligne d’écoute pour les personnes en détresse, les solidarités concrètes sont brisées pendant le confinement. Une fois encore, les personnes trans font partie des victimes de ces mesures étatiques. Non prises en compte dans les calculs du gouvernement, leurs éventuels besoins spécifiques sont silenciés, invisibles. Un tour d’horizon de la situation.
Les conditions de vie des enfants ont considérablement été impactées par le confinement, sans qu’ils et elles aient la possibilité de témoigner de leurs impressions, de leurs ressentis, et souvent sans pouvoir communiquer avec d’autres personnes de leur âge sur leur vécu. Hors des radars des détections de violence, relégué·es au second plan des aides allouées par l’État, soumis·es encore plus que d’habitude à l’autorité adulte les enfants sont isolé·es et peu pris·es en compte dans cette crise sanitaire. Pourtant, les conséquences du confinement sur les enfants sont bien réelles.
Devant l’Assemblée nationale, Édouard Philippe, ce 28 avril, a confirmé les principales annonces d’Emmanuel Macron mais en y apportant de nombreuses nuances, preuve que les multiples réactions sont parvenues jusqu’aux oreilles du gouvernement. Édouard Philippe a justifié le déconfinement, imprudemment annoncé dès le 13 avril, par le risque d’effondrement de l’économie. Si ce risque est réel, la solution n’est pas un déconfinement précipité mais une réorganisation de la société.
L’Union communiste libertaire s’oppose fermement, comme la grande majorité de la gauche associative, syndicale et politique, au fichage de la population prétendument au nom de l’urgence sanitaire. Nous réclamons au contraire de véritables mesures de suivi et plus de moyens humains et matériels. À la foi aveugle dans le solutionnisme technologique, nous opposons la sauvegarde de la population contre les intérêts mercantiles.