Vous trouverez les chant en PDF ici –> CHANTS REVOLUTIONNAIRES et SLOGANS POUR LE 1ER MAI 2021
Et ci dessous assez moyennement bien formaté … :
L’INTERNATIONALE (extraits)
1) Debout ! les damnés de la terre ! Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout !
C’est la lutte finale, Groupons-nous, et demain, L’Internationale Sera le genre humain. (bis)
6) Ouvriers, Paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes , L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours
LE CHIFFON ROUGE
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront
Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l’on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras Plein d’amour de justice et de joie
LE CHANT DES CANUTS
1) Pour chanter Veni Creator Il faut avoir chasuble d’or (bis)
Nous en tissons pour vous, Gens de l’église
Mais nous, pauvres canuts, N’avons pas de chemise
C’est nous les canuts Nous allons tout nus (bis)
2) Pour gouverner, il faut avoir Manteaux ou rubans en sautoir (bis)
Nous en tissons pour vous Grands de la terre
Et nous, pauvres canuts, Sans drap on nous enterre…
3) Mais notre règne arrivera Quand votre règne finira (bis)
Nous tisserons Le linceul du vieux monde
Car on entend déjà La révolte qui gronde…
C’est nous les canuts Nous n’irons plus nus (bis)
LA SEMAINE SANGLANTE
Sauf des mouchards et des gendarmes On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes en larmes Des veuves et des orphelins
Paris suinte la misère Les heureux même sont tremblants
La mode est au conseil de guerre Et les pavés sont tout sanglants
Oui mais! Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront. Et gare! à la revanche,
Quand tous les pauvres s’y mettront (bis)
Les journaux de l’ex-préfecture, Les flibustiers, les gens tarés,
Les parvenus par l’aventure, Les complaisants, les décorés
Gens de Bourse et de coin de rues, Amants de filles au rebut,
Grouillent comme un tas de verrues, Sur les cadavres des vaincus.
On traque, on enchaîne, on fusille Tout ceux qu’on ramasse au hasard.
La mère à côté de sa fille, L’enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges, Valets de rois et d’empereurs.
Demain les gens de la police Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service, Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes, Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes, Des sabre-peuple et des curés.
Le peuple au collier de misère Sera-t-il donc toujours rivé?
Jusque à quand les gens de guerre Tiendront-ils le haut du pavé?
Jusque à quand la Sainte Clique Nous croira-t-elle un vil bétail?
À quand enfin la République De la Justice et du Travail?
LE JOUR DE CLARTE
Quand tous les affamés Et tous les opprimés
Entendront tous l’appel Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées Tomberont pour l’éternité
1) On peut chanter tous les poèmes des sages Et on peut parler de l’humilité
Mais il faut s’unir pour abolir Injustice et pauvreté
Les hommes sont tous pareils Ils ont tous le même soleil
Il faut, mes frères, préparer Le jour de clarté …
2) On peut discuter sur les droits de l’homme Et on peut parler de fraternité
Mais qu’les hommes soient jaunes ou blancs ou noirs Ils ont la même destinée
Laissez vos préjugés Rejetez vos vieilles idées
Apprenez seulement l’amitié… Quand tous les affamés…
3) On ne veut plus parler de toutes vos guerres Et on n’veut plus parler d’vos champs d’honneur
Et on n’veut plus rester les bras croisés Comme de pauvres spectateurs
Dans ce monde divisé Il faut des révoltés
Qui n’auront pas peur de crier… Pour que les affamés… Entendent tous l’appel…
SANS LA NOMMER (REVOLUTION PERMANENTE)
1) Je voudrais, sans la nommer Vous parler d’elle Comme d’une bien-aimée, D’une infidèle,
Une fille bien vivante Qui se réveille A des lendemains qui chantent Sous le soleil.
C’est elle que l’on matraque, Que l’on poursuit que l’on traque.
C’est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève.
C’est elle qu’on emprisonne, Qu’on trahit qu’on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre Jusqu’au bout, jusqu’au bout.
2) Je voudrais, sans la nommer Lui rendre hommage, Jolie fleur du mois de mai Ou fruit sauvage
Une plante bien plantée Sur ses deux jambes Et qui rêve en liberté Où bon lui semble.
3) Je voudrais, sans la nommer, Vous parler d’elle. Bien-aimée ou mal aimée, Elle est fidèle
Et si vous voulez Que je vous la présente, On l’appelle Révolution Permanente !
BELLA CIAO
1.Una mattina mi sono alzato, O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
Una mattina mi sono alzato, E ho trovato l’invasor.
2. O partigiano portami via… Qui mi sento di moror.
3. E so io muoio da partigiano… Tu mi devi seppellir.
4. E seppellire sulla montagna… Sott l’ombra di un bel fior.
5. Casi le genti che passeranno… Mi diranno “che bel fior”.
6. E questo è il fiore del partigiano… Morto per la liberta.
SLOGANS A CRIER
– Ils servent à rien, ils nous coûtent cher, virons, virons, virons les actionnaires !
– C’est pas les élections, qui vont changer l’histoire. C’est dans la rue, qu’on aura la victoire !
– C’est pas les immigrés qu’il faut virer, c’est la misère et la précarité !
C’est pas les immigrés qu’il faut virer, c’est le capitalisme et l’état policier !
– C’est pas au patronat de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici !
– Se lever pour mille deux, c’est insultant ! t On veut le smic à mille huit cents !
– Ils n’auront pas, notre liberté, à bas l’état d’urgence, et l’État policier !
– Y’en a assez, assez, assez de cette société, qui n’offre que répression et précarité !
Y’en a assez, assez, assez de cette société, qui fiche les militant-es et traque les sans-papiers !
– Derrière le fascisme se cache le capital, la lutte antifasciste est internationale !
– État d’urgence, état policier, on nous enlèvera pas le droit d’manifester !
– Derrière la pollution, se cache le capital ; la lutte écologiste est internationale !
SLOGANS A CHANTER
– Non, non, non à Macron, l’ami des actionnaires, – Ils nous divisent, pour mieux nous exploiter
Non, non, non à Macron, l’ami des grands patrons ! Ils nous surveillent, pour mieux nous réprimer
Si tu veux plus d’Macron, exprime ta colère, Mais tous/toutes ensemble nous marchons
Si tu veux plus d’Macron, rejoins la rebellion ! Solidaires et déterminé-es !
– Non, c’est pas à l’Elysée, non, c’est pas à Matignon,
Et c’est pas dans les salons que nous gagnerons !
C’est dans la rue qu’il faut crier
C’est dans la rue qu’il faut lutter
C’est dans la rue qu’on va gagner !